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et eux ...
04/09/2006 05:55
Q'en on pense qu'on se plain tt le temp parse que on a pas le nouveau GSM qui vien de sortir ou que on a pas été voir le dernier film au cinoch, qu on a pas la Xbox ou encore que vs engueuler vos parents parce qu'il vous font chier a vous dire ce que vs devez faire ou parce que vousavez pas les nouveaux froques ou jupes ou tt ces machin la, pensée que la plupart non meme plus de parents pour leur dire tt ca parce qu'ils sont mort par des autres enfants que l'on a obligés a tiré dessus et qui ne se souviens peut_ etre même plus de la tete qu'avait ses parents parce qu'il a tué tellement de personne que il ne peut pas se souvenir de leurs tête...
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bob marley
04/09/2006 06:00
départ du Dieu du reggae ou ciel
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bob marley
04/09/2006 06:04
Vingt ans après sa mort, Bob Marley reste toujours d’actualité. Dépassant le seul cadre musical, il est devenu une référence culturelle.
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l'esprit rebelle
04/09/2006 06:12
Quoi qu’il en soit, miroire de l'esprit rebelle des peuples opprimés, héros, exemple et modèle à la fois, Bob Marley est considéré par plusieurs générations déjà comme le porte-parole défunt mais privilégié des défavorisés. Il est avant tout le premier musicien auteur compositeur interprète à incarner et assumer pleinement cette identité de porte-parole contestataire et symbolique à une échelle mondiale, un statut que d'autres comme James Brown, Bob Dylan ou John Lennon ont approché mais n'ont jamais totalement obtenu ou assumé pour diverses raisons. Avec dans son message l'essentiel ingrédient spirituel et culturel rasta, Bob Marley a été plus loin que la protestation d'ordre social stricto sensu, en dénonçant avec raison et insistance la falsification et l'omission de toute l'histoire africaine par les religions occidentales et les historiens colonialistes (« Zion Train »). Marley confronte l'humanité à une approche de l'histoire jusque là essentiellement ignorée, puis de plus en plus largement admise, étudiée, et reprise. Son approche théologique rastafarienne, relayée par sa célébrité, fait de Marley l'objet d'un grand nombre de réflexions de nature hagiographique. Beaucoup voient dorénavant en lui une sorte de premier prophète multimédia, le fils d'un Blanc et d'une Noire, signe d'un métissage planétaire unificateur dont l'avenir dépend en bonne partie d'une meilleure connaissance du passé. Comme l'écrivait le New-York Times de façon peut-être aussi ironique que prophétique quinze ans après sa disparition, "en 2096, quand l'ancien tiers-monde occupera et colonisera les anciennes super-puissances, Bob Marley sera commémoré comme un saint."
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BOB MARLEY ( LA FIN )
04/09/2006 06:15
En septembre 80, Bob Marley donne son dernier grand concert au Madison Square Garden de New-York, devant 20 000 personnes. Le jour suivant, il est pris d'un malaise alors qu'il court un jogging dans Central Park. Quelques jours après, il a un nouveau malaise, cette fois lors d'un concert, à Pittsburgh, au cours de ce qui devait s'avérer être son dernier show. Bob lutta plusieurs mois contre la maladie, un cancer du cerveau, dans la clinique du Dr. Joseph Issel, en RFA. Il mourut le 11 mai 1981 à Miami, au cours d'une escale alors qu'il rejoignait la Jamaïque pour y vivre ses derniers instants. Il avait 36 ans. Il fut enterré dans un caveau à St. Ann, près de la maison familiale, par sa femme, Rita, qui l'embauma comme les Égyptiens et les Africains le faisaient pour leurs rois.
Sa mort fut ponctuée de célébrations divers. Le mercredi 20 mai fut un jour de deuil national. Une cérémonie officielle eut lieu au Stade national, en présence de Sir Florizel Glasspole, le gouverneur général, de Michael Manley, le leader de l'opposition, et d'Edward Seaga, le premier ministre. Ce dernier annonça l'érection d'une statue en l'honneur de Bob Marley, la première du genre, dans le Jamaica Park. Il conclut en disant "May his soul find contentment in the achievment of his life and rejoice in the embrace of Jah Rastafari". A ce moment, les milliers de Rastas venus rendre un dernier hommage à leur prophète acclamèrent Jah en reprenant en chœur "Rastafari ! Rastafari !". Dans la mort, la société officielle reconnaissait finalement Marley et son Dieu.
Agacés par cette forme de récupération, les Wailers poussèrent les barrières de police, prirent le cercueil dans lequel reposait Bob Marley et l'embarquèrent sur une camionnette. Ils partirent, suivis par un cortège incroyable, fait de bus, de voitures, de motos, de vélos et de gens courant derrière cette procession motorisée qui s'enfonçait dans le cœur de la Jamaïque, en direction des montagnes natales de Bob. Edward Seaga, décidé à ne pas se laisser écarter de l'événement, se fit transporter par hélicoptère jusqu'au temple qui devait accueillir la dépouille. Ce faisant, il arriva avant tout le monde, évitant le trajet sous le soleil, au milieu de la foule. La cérémonie eut lieu dans le plus grand désordre, une foule de plus de 10 000 personnes priant et chantant pour le départ du Dieu du reggae, tandis que les forces de police, à cheval, faisaient mine de vouloir ramener un ordre que personne n'entendait troubler.
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