Le mot ganja, un mot hindou, fait référence à un type de cannabis indien dérivé des plantes femelles, contrairement à la variété mexicaine et espagnole, soit la marijuana.
La consommation de ganja est une vieille habitude locale qui trouve une justification religieuse puisque celle-ci appelée aussi "l'herbe de la sagesse" poussait jadis sur la tombe de Salomon.
L'utilisation que font les rastafaris de la ganja est peut-être le point dominant de l'idéologie de ce mouvement religieux et également le plus controversé.
Ainsi, le chalice de leurs vins de messe devient vite une pipe à ganja...
Pour des générations de Jamaïcains, la ganja n'était pas seulement fumée ; elle était aussi utilisée pour préparer des infusions, des soupes, des ragoûts et différents autres mets selon la saison.
L'herbe était aussi utilisée à des fins thérapeutiques, bien avant qu'on commence à parler de ses vertus dans le traitement des glaucomes, du sida ou des cancers. Les mamans jamaïcaines en donnaient même à leurs enfants pour calmer leurs maux d'estomac.
De plus, l'importance fondamentale de la musique dans la société jamaïcaine est assurément liée à cette consomation de ganja.